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Développer l’Humain au cœur de l’entreprise, la clé de la réussite.


Savoir-être

Le travail ne représente que 12% du temps de notre vie constate le sociologue Jean Viard alors qu’au début du siècle nous lui consacrions plus de 40% de notre temps. L’allongement de la durée des études et l‘augmentation de la durée de vie expliquent à eux seuls le niveau très bas de ces chiffres. Cela ne veut pas dire pour autant que le travail n’interfère pas sur notre équilibre personnel, car durant notre pic d’activité, entre 20 et 60 ans, le travail s’est densifié et intensifié. Ainsi, il devient de plus en plus difficile de faire cohabiter les exigences de la vie professionnelle avec les contraintes de la vie personnelle.


Plusieurs enquêtes concluent que les français ne sont pas heureux au travail. Pour Steel-case, seul 5% d’entre eux se disent pleinement satisfaits et impliqués dans leur entreprise. Stress, manque de reconnaissance, évolutions permanentes des structures, manque de sécurité, environnement impersonnel sont autant de facteurs pouvant expliquer cet état de fait. Cependant Isaac Getz auteur de « Liberté et Cie » affirme « qu’un salarié heureux est deux fois moins malade, six fois moins absent, 55% plus créatif et neuf fois plus loyal » donc plus impliqué et performant dans son travail.


Jacques Attali dans un article publié par l’Express s’appuie sur l’exemple des Jeux olympiques de Rio pour nous expliquer que contrairement à ce que prônait le Baron Pierre de Coubertin, l’important c’est de gagner ! L’objectif c’est la médaille d’or ! Il en va de même dans l’entreprise, lieu où les relations interpersonnelles sont oh combien complexes. En effet, depuis l’école maternelle et parfois même avant nous sommes conditionnés à nous comparer aux autres. Ce qui importe c’est le classement et le regard fier des parents sur ces bonnes notes au détriment des bénéfices de l’apprentissage. Il est nécessaire de se faire remarquer, de se différencier, d’être le meilleur…


L’entreprise aussi s’engage dans ce modèle en cherchant à recruter les meilleurs talents. C’est un leurre car disposer des meilleures individualités ne répond pas forcément aux besoins de l’entreprise. Une somme d’individualités performantes ne crée pas forcément une équipe gagnante. Rappelons-nous la difficile coupe du monde de football de Knysna, en 2010, où nos joueurs faisaient tous partie de l’élite mondiale mais n’étaient juste pas en mesure de jouer ensemble et de se fédérer autour d’un objectif commun. L’individualisme ne permet pas aux équipes de gagner. Il en va de même en entreprise.


Nous pouvons définir la compétence à accomplir une tâche comme l’intersection de trois sphères : celle du Savoir (ce que nous avons appris en formation), celle du Savoir-faire (notre expérience) et celle du Savoir-être (les qualités personnelles que nous avons développées au fil du temps). Il s’avère par conséquent qu’une personne fortement diplômée et présentant une grande expérience de son métier ne sera pas compétente pour une tâche si elle ne présente pas les qualités humaines nécessaires à son déroulement. L’ensemble des acteurs d’une même entreprise ou d’une même équipe étant tous interdépendants, le Savoir-Être est donc une valeur essentielle à la vie de l’entreprise.


L’entreprise est un lieu où les relations humaines sont particulièrement complexes. Nous pouvons la considérer comme une figure symbolique nourricière. C’est elle qui nous nourrit, comme le faisait Maman quand nous étions enfant. Et que dire du chef d’entreprise ou du manager de l’équipe ? Il peut être assimilé à une figure paternelle. C’est lui qui fixe les règles, le cadre de sécurité et nous transmet ses valeurs. C’est lui aussi qui sanctionne le cas échéant. Nous sommes donc bien en présence de deux figures parentales l’une nourricière et l’autre normative pouvant provoquer en écho chez les salariés des comportements infantiles (soumis ou rebelles et parfois libres). L’Analyse Transactionnelle nous permet une lecture différente de l’entreprise. Et si au travail nous rejouions les mêmes scènes que durant notre enfance ? L’entreprise n’est-elle pas notre nouveau bac à sable ? N’est-ce pas le lieu où nous cherchons à attirer le regard attendri et aimant de nos parents devant nos cabrioles et leur fierté devant tous nos exploits. En revivant toutes ces situations sans nous en rendre compte, notre énergie n’est pas centrée sur notre mission et encore moins sur celle de l’entreprise.


Que nous soyons chefs d’entreprises ou salariés nous revivons inconsciemment les scènes de notre passé au lieu de tenir le rôle qui nous est dévolue au sein de notre équipe. Prendre conscience de ces différents scenarii, les regarder avec distance et mettre en place de nouveaux comportements sont les clés de la réussite de l’équipe et de l’entreprise. Pour ce faire, l’intervention d’un tiers est nécessaire pour accompagner les personnes à mettre en place de nouveaux comportements collectifs gagnants. Développer l’Intelligence Collective, en clarifiant et en fluidifiant les relations, s’appuie sur le développement du Savoir-Être de chacun. Le Savoir-Être ne s’apprend pas en formation comme on peut le faire avec des techniques mais se développe par de l’accompagnement ou du mentorat. La Performance de l’entreprise passe donc à la fois par la formation (savoir), par la transmission de l’expérience (savoir-faire), mais aussi par le développement du Savoir-Être et la capacité à vivre en interdépendance les uns avec les autres.

Pour développer le Savoir-Être, la première chose est de permettre aux personnes de prendre de la distance avec leurs émotions. Souvent provoquées par le stress et la pression, la peur et la colère sont les ennemis de la vie en groupe. Afin d’apprendre à mieux les vivre, des techniques telles que la Méditation et la Sophrologie s’avèrent particulièrement efficaces.


Le Changement est un facteur d’insécurité dans l’entreprise. Il peut provoquer des réactions contre-performantes de la part des personnes qui le subissent mettant parfois l’entreprise en péril. Le contexte concurrentiel dans lequel évolue l’entreprise l’oblige en permanence à s’adapter à son environnement. Le changement fait partie intégrante de la vie de l’entreprise. L’ensemble de son personnel y est donc confronté. Afin de vivre cette situation dans les meilleures conditions, il est ainsi amener à accepter le changement et à se l’approprier. Pour ce faire il doit développer sa sécurité intérieure, sa confiance en l’entreprise, accepter de lâcher certains acquis, parfois prendre des risques et développer son propre Savoir-Être. Un accompagnement bienveillant fait par des professionnels compétents permet de passer les différentes étapes de l’acceptation du changement dans les meilleures conditions. Ainsi les difficultés rencontrées seront plus rapidement dépassées et leurs conséquences seront minimisées. L’entreprise pourra renouer avec la réussite et la performance dans un climat positif où chacun des acteurs aura sa juste place et pourra ainsi trouver la sécurité et la reconnaissance dont il a besoin.


En conclusion nous pouvons comparer l’entreprise à un bateau dans lequel tout le monde doit ramer dans le même sens pour lui permettre d’avancer le mieux possible. Chacun doit y trouver sa place et son action doit être reconnue par les autres et sa hiérarchie. L’énergie de tous doit être mise au profit du projet de l’entreprise porté par la vision du Chef d’entreprise et dans le cadre de sécurité défini par les valeurs qu’il doit incarner. Seul un regard professionnel externe et neutre peut permettre à chacun de prendre conscience des différents scenarii perdants pour l’entreprise. C’est ce regard que vous propose HURSIA dont la mission est de développer l’humain au cœur de l’entreprise et dont je vous invite à découvrir les propositions : www.hursia.eu .




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